samedi 25 décembre 2021

Battements - Anatole - Like Deep Water ft. Ólafur Arnalds

 


Battements





15-01-17

 Parfois, rien n’y fait, on n’y arrive pas.


En déséquilibre à mille lieues du sol. On n’y est pas. Aucune pensée n’adhère. Rien ne convient. On a beau garder l’œil ouvert et l’oreille aux aguets, tout file… Cette construction habituelle semblant provenir du fin fond de l’humanité. Cette idée selon laquelle vous faites partie du monde, tout à coup, s’incline en votre défaveur. La découpe de l’univers en moments bornés par les choses importantes à faire, vous semble dérisoire. L’objectif fixé ne colle plus à la matière des actes. On se met à chercher ce que l’on cherche. Et à perdre ce que l’on a en tête. En une fraction de secondes, on saisit la découpe de l’univers, union : matière – énergie - temps.


Réminiscence 1 : Un manteau posé sur le radiateur de l’enfance. Etat supérieur de la chaleur. Les grand-mères n’ont pas leur pareil pour tacler le froid au sol et dissoudre les cauchemars de la nuit à coup de petite veilleuse. Faut croire qu’un seuil vous aide à guerroyer avec la vie.



Myriam 1927


Réminiscence 2 : Quand on est petit – et sensible – lorsqu’on regarde les étoiles, on se sent happé, aspiré par un vide, la peur d’un monde qui serait plus que le monde. Mystère habité de secrets, phénomène certes inquiétant mais attirant comme la vie qui s’offre à vous.


Puis tout s’évapore, c’est l’entrée dans la dimension d’un monde 1 sur 1. Celui où tout ce que l’on voit est conforme à ce que l’on sait. Réveil à heures fixes. Durées où les nuits ne sont plus si longues. Les orages sans frissons. Les lits dénués d’ombres ; Coins de murs à angles rectilignes. Perte du double effrayant du songe.

Asphyxie  condensée d’imagination sans passe muraille.

 Heureusement, sous ce voile noir sans lune et sans étoile, spectral.

D’abord, un jet de mots – des pensées longues, très longues à apparaître... Circonscrites/ bornées, et complexes… Presque illisibles. Et, derrière le néant, la lumière. Les paroles biseautées d’un texte poétique découpent l’esprit au scalpel. Une mélodie. Des aigus sensibles et des accents plongés au cœur du profond tel un appel voulant gommer l’impossible et effacer les distances…          


Dans cette altération du temps – des creusements – des sillons chargés par les ans, chez Rembrandt, l’autoportrait doit être admiré comme le dessin d’une traversée, celle de la vie. Une vanité.


La peine du peintre, les esquisses hésitantes, ses doutes, ses menus effacements – la rouille obscure, le travail de fond – nous en discernons la substance.

 

Tout cet itinéraire menant à la composition non définitive, tous ces brouillons qui d’ordinaire s’échappent et s’effacent.


               Toutes ces esquisses nous gagnent là – battements au milieu du crâne – comme une morsure de rappel. 


 

samedi 18 décembre 2021

Et si la terre était au secret des hommes ? Anoushka Shankar - Bright Eyes ft. Alev Lenz

 

Que chanterais-tu si la terre était au secret des hommes ?

Effacerais-tu ta nature vert de pomme ?

Eviterais-tu la danse aux herbes non coupées ?

Perdrais-tu ta nature par peur de te dessécher au ciel de leurs arides soleils ?

Laisserais-tu filer la dentelle de tes sensibles pensées sur leurs toiles araignées ? 

Ou effacerais-tu de ta mémoire les injonctions perfides ?

 

Crois-tu qu’ils soient de toi, inquiets ?

Sultans des richesses assises,

Rois des promesses insensées,

Riches de béates croyances,

Ivres de sérieux silences,

Monstres d’espoirs financiers,

Chantres d’illusions saupoudrées

 

 

Et dans cette voie de rectitudes avancées,

Te voilà secoué

Ivre de volonté monde

Sensible par étroite fronde

Perdu

Au sol de leurs idées.





vendredi 3 décembre 2021

A un degré du néant. Ólafur Arnalds - re:member

 



 La coutume oppose chaînes et liberté, entraves et mouvement, fers et légèreté.


Pourtant, fouler le continent du permis extirpe-t-il l’homme de ses labyrinthes ?   

Suffit-il d’entrer dans le no forbidden’s land, l’endroit du tout possible, lieu de tous les gavages, de dévorer des tonnes de caviar façon Nicolas Feuillade, de se gorger de précieux élixirs en coupes d’océans entiers. Suffit-il de se vêtir d’étoffes moirées de nuit et de ciel, convient-il de rouler sans limite aux creux du luxe, bruit et modernité, pour sortir de l’enfer ?  

Rien n’est moins sûr.

Les murs sont ailleurs. Une cage dénuée de barreaux ne reste pas moins une prison.

Un parc de liberté n’en demeure pas moins une cage.


 Que vaut l’open liberté à ciel ouvert sur des délires préfabriqués ?

Que prouve un degré de hauteur, sous un ciel à chaleur contrôlée ?


Que vaut un monde s’il m’est dicté ?



samedi 27 novembre 2021

Ne peut-on convertir l’errance en féconds vagabondages ? La vague – Yann Crépin

 


 Sommes-nous des esprits solitaires, perdus dans leurs cuirasses ? Bulles d’écume tournant les vagues des jours, l’une après l’autre. Poussières roulant au vent des cailloux. Terres coincées dans la camisole des sentiers. Ames lourdes cheminant entre ronces et orties. Souffles voguant sans remède, 

                                 

                                         solitaires désespérément ?  


Ou sommes-nous poreux - effractions du passé à soi portant ? Substances saisies par le mercure aux frontières de notre propre vie ? Ames traversées d’esprits mondes ? Ombres et mystères portés par des égos au-delà de notre air ? Regards soulevés par le « je » d’œuvres pulvérisant les fondements.  Frères aux trois-quarts fiévreux, rutilants d’hémisphères, insaisissables, frissonnants de chair. Cœurs tout en détresse furieuse. Argent sous la lueur du temps. Hantés des justesses passées. Etres fiers des soirs avenirs. De tendre et de vent. Proches du chant poussant la houle vers les sables dansants.



 20.11.2021


jeudi 11 novembre 2021

L’encre de la littérature n’est-elle assez solide pour soulever un homme à 20 000 lieues au-dessus du réel ? HAEVN - We Are (Symphonic Tales)

 


Une réalité en prise directe avec la vie et ses armées d’esprits : la larme d’un cil à paupière d’espoirs, l’effritement singulier d’une rencontre qui s’échappe, une nuit étoilée splendidement froide, les notes égarées d’un piano, la mémoire fugitive d’un visage tourné lentement vers l’arrière, la symphonie du destin lisant des partitions envolées, la pénombre de mains posées sur la cire d’un parquet…  Et au long des murs escaliers, les livres aux pages gonflées d’avoir trop bu  les soirs esseulés.

 

Certains textes sont des cathédrales de tourments, des blocs arrachés au bonheur passé, des marbres de sourires échoués sur les coraux souvenirs. Et  - pourtant – ces ancres  jetées sur les récifs pulvérisent la pierre du présent en nuages aériens. Et pourtant ces effeuillés de mémoire crépitent d'étoiles et de nuit.


vendredi 22 octobre 2021

De la sagesse... de l'attachement - Simply Three - Rain (Original Song)

 

Le creux des courants emporte plus de matière  que n’importe quel sage présenté sur un écran.

Dans les films, le sage se tait.

Dans les faits, le sage se détache, éloigné de toute émotion : dénué de famille/ heureux du présent mais si impassible et neutre que sa vie en devient non reproductible.

 

Alors, que vaut la valorisation du détachement comme élément de sagesse ? Ou du moins d’une distanciation vue comme qualité première menant  à une certaine forme de sagesse ?  Ne serait-ce point l’inverse ?  L’âme experte en extrême sensibilité… La pensée écorchée sur le sol rugueux des abjections humaines… La réflexion carbonisée d’un réel dur, froid, cruel… Bref, tous ces intellectualismes mêlés de sentiments – allons osons le mot, de sensibleries … oui de sensibleries ! -  ne sont-elles pas infiniment plus proches, plus nuancées ? Ne constituent-elles point  les plus subtils des examens ?

                   …. Des analyses passées au milliardième de la … profonde proximité ?

                               

                                    Aux antipodes de l’éloignement.   





 

vendredi 24 septembre 2021

Dans un dialogue tissé d’instants - Ólafur Arnalds, Alice Sara Ott - Eyes Shut

 

Se pencher sur les choses. Griffer l’esprit aux pointes d’une rencontre. Sentir chaque dialogue. Goûter l’aiguille des mots comme  autant de secondes arrachées à la nuit. Penser le brouillard du quotidien. Approcher. Près. Plus près. S’écorcher aux tonalités encrées. Briser l'indifférence des matins crépusculaires. Perdre. Changer. Chanter les soirs acidifiés de jours. Goûter chaque modulation de silence. Laisser les variations de parole pleurer au sol de nos pensées. Creuser des tunnels d’ombres. Ouvrir des puits de lumière. Voir autant de cavernes  minées de nuances - autant de vues additionnées qui grondent… Eclats en fractales chapardés à la morve des rocs. Franchir le soir aux horizons blanchis. Et puis.. Laisser au vent le soin de croire encore. 




vendredi 10 septembre 2021

De pluie et de vent, à la limite du temps - Hans Zimmer & Ólafur Arnalds


Dans cette pénombre de pluie, ces volatiles mouvements, frissonnants d’âmes dissoutes, veuillez recevoir cette pensée issue d’un mouvement inquiet, émergeant à grand peine -  issue (je dois dire)  d’une stupeur fracassante - encore assez léthargique  - certes - et ceci,  afin de prendre de vos nouvelles, cher lecteur. Ceci afin de saisir quelques bribes de vos lectures, de vos voyages mais également de vos pensées.

Car, oui, face à la pierre, à l’aride, au choc des égoïsmes  bruts et sauvages,  les moments musicaux et littéraires sont d'exquis instants. De ceux chapardés au vent,  grains de sable collectés sur le fil du présent. Et ces derniers ont beau filer entre les doigts tremblants, couler, s’échapper...  Leurs présences soufflées à l’air de la mémoire n’en demeurent pas moins matière. Une solidité aérienne soulevée au gré de souvenirs denses. Lueurs déposées sur le ciel de la chair. Nuages dispersés  en gouttes souples et vaporeuses – plumes légères sans cesse entraînées par les souvenirs  flottants. Archipels aux mouvements vagues et palpables pourtant -  îles aux étendards de soies et de chiffons volant au loin des firmaments, si élevées et si hautes qu’elles échappent aux sols de la terre et aux regards fuyants.




Mettre la musique, puis lire.

à 15.31



vendredi 9 juillet 2021

Embarqués dans cette Odyssée menant vers l’autre…

 

« Pulsations, modulations, alternances, rythme…

Sait-on jamais si vous commencez à parler de la musique

ou si vous achevez de parler de la nuit ? »

Vladimir Jankélévitch 1*

 

 Attrape-t-on jamais les fragrances puissantes et volatiles créées par les fleurs, les fruits, l’herbe fraîchement coupée, la menthe suave ? Le regard déchirant d’une âme perdue ? Les pleurs d’un enfant ?

 L’émotion fugace d’une présence, d’un parfum. Là. Sans pourquoi.

 Cet inconnu,  Qui est-il ?

Une réponse – un peu hâtive  - suggère d’écouter autrui comme la partition d’une voix divergente ; d’entendre dans ce concert de cordes, une mélodie désagréable, discordante ou merveilleuse – selon la vibration d’une différence, l’étrange palpitation d’une étoile lointaine. Autrement dit, la pulsation rythmique d’un soleil inaccessible, aux notes lisibles dans un ciel  sombre, celui d’une nuit dénuée de lune

                                                                                                           – un spectacle extérieur à soi, donc.

 Et si nous nous trompions ?

Si cette « musique du soir, [naissant] là où les formes deviennent vagues, où les mots se font murmure, [était faite d’une rosée non pas étrangère mais polyphonique ? Singulière certes, tel le spectre lumineux et irisé d’une onde mais à la fois tellement nous-même, miroir de nos propres vagues, brillant et évoluant sur la paroi rocailleuse de notre univers, là où] « les parfums, les couleurs et les sons se répondent »… »

Et si ces notes dénuées de liens en apparence, étaient faites de la même étoffe ?

« car c’est toute la musique, même la plus lumineuse et la plus ensoleillée, qui est nocturne en sa profondeur. » nous murmure encore le philosophe poète qu’était Vladimir Jankélévitch ;

 Après tout, les oscillations frissonnantes d’un Roland Barthes, d’un Montaigne, d’un Vladimir Jankélévitch, ne réveillent-elles pas en nous des sensations enfouies – les secrètes palpitations de mémoires à jamais liées ? Un savoir d’intensités mêlées – démesuré – offert aux âmes éprises de liberté, aux esprits écharpés de laves humaines, ivres de présences volatiles  et de parfums volcaniques ?

 Aussi, le carbone diamantin de ces myriades de constellations – lesquelles sont des constructions humaines, visions  composées et décomposées au timbre changeant de nos esprits – ne constituent-elles pas un miroir ? Visible pour qui veut bien lever le nez de Paris à Londres, en passant par Berlin.

Lueur  d’écrits vibrant de similaires tintements ?

                                                        Vibrations d’une  voûte céleste - unique, flottante et vertigineuse ?

 


 1* Quelque part dans l’inachevé, NRF, Gallimard. P 208

  2* Pierre Macherey, Proust.

http://philosophique.revues.org/277 P 86 : …Entre littérature et philosophie, éditions Amasterdam Paris- 2013 ISBN : 978-2-35480-127-4 






mercredi 19 mai 2021

Michel Lagarde - La naissance du génie

Les génies ne se sauraient se contenter de ce qu’on leur donne. Les règles du monde les ennuient. Ils ne s’agenouillent pas au décret des hommes mais font de la culture les gammes d’un infini tumultueux. Car le génie ne s’affiche pas. Il tâtonne. Il n'affirme pas. Il hésite. Ne croit pas mais soupèse. Ne note pas mais évalue. Avance. Recule. Perd,  gagne. Rien ne saurait le rassurer. Il connait trop la complexité du monde pour croire en un savoir universel. Il perçoit trop intensément les limites humaines  pour ne pas se décourager d’exister. Et pourtant – paradoxe des paradoxes – il sait  s'associer au monde. Tout en avancées ténues lâchées au comble du déconcertant. Par volubilités épuisantes.  Par solubilité de soi en tout. Par oubli. Par mégarde. A l’aune des différences acquises. Certes infimes – à l’échelle de l’univers – grandioses donc. 

https://www.michellagarde.com/dramagraphies/dramagraphies-2




Michel Lagarde 14.10.2017


samedi 24 avril 2021

Contaminé de gaité - Jon Batiste - I NEED YOU

 

De quoi naissent les rencontres ? De large et d’espace ou de même et de soi ? Qui sait si l’élan  ne déborde pas le coin de l’entrain… Tout en rythme déployé à l’éventail des talents, tout en mouvements hors sol, tout en bêtises dérisoires. Petites taquineries espiègles. Grand nombre de désespérantes frivolités. Sourires percés de tentatives incertaines sur le sable tracé. Autant de regards pétillants lancés aux lumières de ciel.  Et sur ce tranchant jeté sans  nuance sur les tableaux noirs et blancs, une inconstante scandée à l’insouciance, un peu de croyance insensée, beaucoup d’adolescence incrustée.




samedi 3 avril 2021

Peut-on croître à la lumière d’un convenu un peu kitch ? Fireflies -Owl City

 

La lumière doit-elle toujours émaner du ciel ? Et les diamants sortir des lézardes profondes ?

Parfois une petite lueur posée au vent futile d’un hit-parade... Parfois sur le miroir convenu des top-musiques, plane d’étranges reflets. Un chemin bordé de lampions légers…  Autant d’éphémères volant au-delà de la chaussée de soi. Certes, le rythme est un peu convenu. Certes la voix a des tonalités déjà vues. Mais de la rapidité des rythmes coulent de belles fluidités. Autant de chants soufflés à mille voix. Une brise abandonnée à l’air connu des environs légers. Une évasion posée au coin des matines ensoleillées. De celles qui font sourire les béats tel l’amour posé au coin des lèvres nouées.         

 

On ne peut jamais sceller le beau au sel de la bizarrerie

Parfois, de l’évidence des rythmes connus émerge le clair horizon des lueurs champêtres.



vendredi 22 janvier 2021

Le cri – Benjamin Clémentine

 


Le cri n’est pas un hurlement mais un chant, une incertitude livrée à l’observation des vivants. Car il y a un peu de froides frontières... Il y a des vertiges  mortifères derrière le souffle court. Tant de confidences laissées, tant d’écorchures posées. Tant de soi exposé. Un peu d’espérance chargée de faiblesse. Un peu de chair arrachée aux ardents désespoirs. Un souffle pas vraiment fort – une étincelle tirée des flammes - et c’est tant mieux – car des descentes, de celles qui vous blessent et vous plongent dans une impénétrable solitude, de celles que vous ne pouvez nier par manque d’oxygène mais que vous revendiquez au nom des altitudes... De ces confidences  qui vous nuisent… Qu’en ferez-vous ? De ces acides,  que déciderez-vous ? De les taire ou de les hurler ? De ces maux que ferez-vous -  au fort de vos entrailles. De ces vérités que vous appelez incertitudes – parce que vous les connaissez. Parce que vous saisissez la solitude/ le creux/ le fond/ le silence/ la solide prudence – parce que vous pesez la nuance – parce ce que vous saisissez... Oui, le faible n’avance qu’au rythme des autres. Oui, vous l'entendez, vous percevez la musique que ce monde arrange. Alors quoi ? Qu’allez-vous faire ? Crier ou prier ? Vous taire ou écrire ?  Laisser ou agir ? Changer le moi en eux ? Ou laisser la cuirasse du moi couler au long des étendues désespérantes ? Qu’allez-vous faire ? Percer les cuirasses impassibles des humains imbus d'eux-mêmes au risque d’y rester ou chanter le bien à l’aune du rien ?   






vendredi 1 janvier 2021

Il y a quelque chose à dire…. Futur Island - She is like the moon

 

 

Derrière le silence, sous la brièveté d’un regard à peine posé. Derrière l’impensable, sous l’imperturbable, au fin fond d’une tonne de distance toujours cette fausse légèreté   … Un espace sans doute trop grand pour être traversé.     Et pourtant enfoui,  au plus proche, au fond de soi, c’est étrange, comme une pierre en poche, au sable des proximités. Il y a quelque chose à te dire de ce petit sentiment. Imperturbable et léger, placé à égale distance du vertige et de l’hiver. Et il y a quelque chose à crier sous le froid mélange de la présence et de l’absence. Comme la pierre scellée sur le marbre impassible des destins sidérés.