Que
chanterais-tu si la terre était au secret des hommes ?
Effacerais-tu
ta nature vert de pomme ?
Eviterais-tu
la danse aux herbes non coupées ?
Perdrais-tu ta nature par peur de te dessécher au ciel de leurs arides soleils ?
Laisserais-tu filer la dentelle de tes sensibles pensées sur leurs toiles araignées ?
Ou
effacerais-tu de ta mémoire les injonctions perfides ?
Crois-tu
qu’ils soient de toi, inquiets ?
Sultans
des richesses assises,
Rois
des promesses insensées,
Riches
de béates croyances,
Ivres
de sérieux silences,
Monstres
d’espoirs financiers,
Chantres
d’illusions saupoudrées
Et
dans cette voie de rectitudes avancées,
Te
voilà secoué
Ivre
de volonté monde
Sensible par étroite fronde
Perdu
Au sol de leurs idées.
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