vendredi 10 septembre 2021

De pluie et de vent, à la limite du temps - Hans Zimmer & Ólafur Arnalds


Dans cette pénombre de pluie, ces volatiles mouvements, frissonnants d’âmes dissoutes, veuillez recevoir cette pensée issue d’un mouvement inquiet, émergeant à grand peine -  issue (je dois dire)  d’une stupeur fracassante - encore assez léthargique  - certes - et ceci,  afin de prendre de vos nouvelles, cher lecteur. Ceci afin de saisir quelques bribes de vos lectures, de vos voyages mais également de vos pensées.

Car, oui, face à la pierre, à l’aride, au choc des égoïsmes  bruts et sauvages,  les moments musicaux et littéraires sont d'exquis instants. De ceux chapardés au vent,  grains de sable collectés sur le fil du présent. Et ces derniers ont beau filer entre les doigts tremblants, couler, s’échapper...  Leurs présences soufflées à l’air de la mémoire n’en demeurent pas moins matière. Une solidité aérienne soulevée au gré de souvenirs denses. Lueurs déposées sur le ciel de la chair. Nuages dispersés  en gouttes souples et vaporeuses – plumes légères sans cesse entraînées par les souvenirs  flottants. Archipels aux mouvements vagues et palpables pourtant -  îles aux étendards de soies et de chiffons volant au loin des firmaments, si élevées et si hautes qu’elles échappent aux sols de la terre et aux regards fuyants.




Mettre la musique, puis lire.

à 15.31



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