Une réalité en prise directe
avec la vie et ses armées d’esprits : la larme d’un cil à paupière d’espoirs,
l’effritement singulier d’une rencontre qui s’échappe, une nuit étoilée
splendidement froide, les notes égarées d’un piano, la mémoire fugitive d’un
visage tourné lentement vers l’arrière, la symphonie du destin lisant des
partitions envolées, la pénombre de mains posées sur la cire d’un parquet… Et au long des murs escaliers, les livres aux
pages gonflées d’avoir trop bu les soirs
esseulés.
Certains textes sont des cathédrales
de tourments, des blocs arrachés au bonheur passé, des marbres de sourires échoués
sur les coraux souvenirs. Et - pourtant
– ces ancres jetées sur les récifs pulvérisent
la pierre du présent en nuages aériens. Et pourtant ces effeuillés de mémoire crépitent
d'étoiles et de nuit.
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