Pourquoi apprendre le grec ou le latin ?
Qu'apporte cette pratique ?
Parfois, une langue nous est trop
proche – trop affective - pour qu’on puisse en savourer l’entière étendue, pour
pouvoir en apprécier les dimensions gustatives ou en goûter l’entière richesse.
L’approche d’une culture différente met à distance, ouvre de nouveaux horizons conceptuels,
démultiplie les rapports aux sens, accroît les équivoques.
Or, justement, le grec est une
langue vraiment autre, explique la philologue Barbara Cassin. La philosophe a
d’ailleurs eu le bonheur de pouvoir travailler avec des enfants psychotiques. L’enseignante
a pu mesurer l’effet – étonnant, voire détonnant - produit par cette étude sur
ces derniers. Une véritable révélation. Un choc. L’apprentissage d’une altérité. Les
élèves, en mesurant les écarts, en observant les dissonances présentes au
niveau des discours, en soulignant les
équivalences de vocabulaire ou les synonymes, ont mieux saisi le sens et les
particularismes de leur propre langue.
Vendredi 17 novembre 2017
Barbara Cassin, Heinz Wismann, et Thomas Benatouïl.
Merci à tous trois de vos aimables accords.
Merci à tous trois de vos aimables accords.
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Conférence entière :
Galerie Photo : 17 novembre 2017
Cette conférence doit être passionnante ! Merci Virginie pour le partage.
RépondreSupprimerMerci à toi, Chère Elly,
SupprimerJ'avoue avoir pensé à toi lors de cette mise en ligne.
Belle année et surtout belles recherches pour ta thèse.
Je te souhaite la même chose. J'espère que tout se passe pour le mieux.
SupprimerMerci à toi. Beaucoup de lectures, chère sœur des lettres.
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