mardi 17 janvier 2017

La bienveillance en questions, Guillaume Le Blanc, Yves Michaud, et Stanislas d'Ornano. Citephilo.




Yves Michaud - Stanislas d'Ornano - Guillaume Le Blanc-
Photo Virginie Le chêne parlant


Pour Yves Michaud, pas de doute, « La Bienveillance » est un facilitateur de relations sociales. En revanche, cette dernière ne saurait constituer un principe de réunion de la communauté politique.
En effet, la « bienveillance » utilisée à des fins politiques peut comporter bien des effets pervers et, même, constituer un véritable principe d’aveuglement.



Guillaume Le Blanc

Le philosophe s’explique et nous met en garde contre les « illusions rêveuses ».  Ce voile de bons sentiments masquant  les courants négatifs à l’œuvre. Cette bonne conscience oublieuse des changements sociétaux – radicaux - en train de se produire.
Aussi, face aux besoins certes nécessaires d’aider les plus démunis,  le citoyen avisé - que nous sommes peut-être…  du moins espérons-le… - ne doit pas oublier d’observer la réalité en face. Ne doit pas s’interdire de constater, donc de dénoncer, une modernité glaçante où la montée des fondamentalismes côtoie les populismes grinçants. Où la flèche des inégalités atteint les nuées d’incivilités. Où la tornade de l’ignorance noie la réflexion de pensées toutes faites et abreuve l’inquiétude de réponses faciles.

Au bord de l’inhumain en expansion, Guillaume Le Blanc se place, quant à lui, du côté de la fragilité sociale. Rendant  une voix aux invisibles, aux oubliés de la société, le philosophe milite pour la création d’un « Parlement des invisibles », défend l’idée d’un « Parlement des inaudibles ».

Deux points de vue  – donc – semblant diamétralement opposés.

                            Deux sommets pourtant positionnés sur des Alpes sans chaînes.





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