vendredi 3 décembre 2021

A un degré du néant. Ólafur Arnalds - re:member

 



 La coutume oppose chaînes et liberté, entraves et mouvement, fers et légèreté.


Pourtant, fouler le continent du permis extirpe-t-il l’homme de ses labyrinthes ?   

Suffit-il d’entrer dans le no forbidden’s land, l’endroit du tout possible, lieu de tous les gavages, de dévorer des tonnes de caviar façon Nicolas Feuillade, de se gorger de précieux élixirs en coupes d’océans entiers. Suffit-il de se vêtir d’étoffes moirées de nuit et de ciel, convient-il de rouler sans limite aux creux du luxe, bruit et modernité, pour sortir de l’enfer ?  

Rien n’est moins sûr.

Les murs sont ailleurs. Une cage dénuée de barreaux ne reste pas moins une prison.

Un parc de liberté n’en demeure pas moins une cage.


 Que vaut l’open liberté à ciel ouvert sur des délires préfabriqués ?

Que prouve un degré de hauteur, sous un ciel à chaleur contrôlée ?


Que vaut un monde s’il m’est dicté ?



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