samedi 24 avril 2021

Contaminé de gaité - Jon Batiste - I NEED YOU

 

De quoi naissent les rencontres ? De large et d’espace ou de même et de soi ? Qui sait si l’élan  ne déborde pas le coin de l’entrain… Tout en rythme déployé à l’éventail des talents, tout en mouvements hors sol, tout en bêtises dérisoires. Petites taquineries espiègles. Grand nombre de désespérantes frivolités. Sourires percés de tentatives incertaines sur le sable tracé. Autant de regards pétillants lancés aux lumières de ciel.  Et sur ce tranchant jeté sans  nuance sur les tableaux noirs et blancs, une inconstante scandée à l’insouciance, un peu de croyance insensée, beaucoup d’adolescence incrustée.




samedi 3 avril 2021

Peut-on croître à la lumière d’un convenu un peu kitch ? Fireflies -Owl City

 

La lumière doit-elle toujours émaner du ciel ? Et les diamants sortir des lézardes profondes ?

Parfois une petite lueur posée au vent futile d’un hit-parade... Parfois sur le miroir convenu des top-musiques, plane d’étranges reflets. Un chemin bordé de lampions légers…  Autant d’éphémères volant au-delà de la chaussée de soi. Certes, le rythme est un peu convenu. Certes la voix a des tonalités déjà vues. Mais de la rapidité des rythmes coulent de belles fluidités. Autant de chants soufflés à mille voix. Une brise abandonnée à l’air connu des environs légers. Une évasion posée au coin des matines ensoleillées. De celles qui font sourire les béats tel l’amour posé au coin des lèvres nouées.         

 

On ne peut jamais sceller le beau au sel de la bizarrerie

Parfois, de l’évidence des rythmes connus émerge le clair horizon des lueurs champêtres.