Le creux des courants emporte plus de matière que n’importe quel sage présenté sur un écran.
Dans les films, le sage se tait.
Dans les faits, le sage se détache, éloigné de toute émotion : dénué de
famille/ heureux du présent mais si impassible et neutre que sa vie en devient non reproductible.
Alors, que vaut la valorisation du détachement comme élément
de sagesse ? Ou du moins d’une distanciation vue comme qualité première
menant à une certaine forme de sagesse
? Ne serait-ce point
l’inverse ? L’âme experte en extrême
sensibilité… La pensée écorchée sur le sol rugueux des abjections humaines… La
réflexion carbonisée d’un réel dur, froid, cruel… Bref, tous ces
intellectualismes mêlés de sentiments – allons osons le mot, de sensibleries …
oui de sensibleries ! - ne sont-elles
pas infiniment plus proches, plus nuancées ? Ne constituent-elles
point les plus subtils des
examens ?
….
Des analyses passées au milliardième de la … profonde proximité ?
Aux antipodes
de l’éloignement.
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