Pour Yves Michaud, pas de doute, « La Bienveillance » est un
facilitateur de relations sociales. En revanche, cette dernière ne saurait
constituer un principe de réunion de la communauté politique.
En effet, la « bienveillance » utilisée à des fins politiques
peut comporter bien des effets pervers et, même, constituer un véritable
principe d’aveuglement.
Guillaume Le Blanc
Le philosophe s’explique et nous met en garde contre les «
illusions rêveuses ». Ce voile de bons
sentiments masquant les courants
négatifs à l’œuvre. Cette bonne conscience oublieuse des changements sociétaux
– radicaux - en train de se produire.
Aussi, face aux besoins certes nécessaires d’aider les plus
démunis, le citoyen avisé - que nous
sommes peut-être… du moins espérons-le…
- ne doit pas oublier d’observer la réalité en face. Ne doit pas s’interdire de
constater, donc de dénoncer, une modernité glaçante où la montée des
fondamentalismes côtoie les populismes grinçants. Où la flèche des inégalités
atteint les nuées d’incivilités. Où la tornade de l’ignorance noie la réflexion
de pensées toutes faites et abreuve l’inquiétude de réponses faciles.
Au bord de l’inhumain en expansion, Guillaume Le Blanc se
place, quant à lui, du côté de la fragilité sociale. Rendant une voix aux invisibles, aux oubliés de la
société, le philosophe milite pour la création d’un « Parlement des invisibles
», défend l’idée d’un « Parlement des inaudibles ».
Deux points de vue –
donc – semblant diamétralement opposés.
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